Une affaire judiciaire exceptionnelle touche à sa fin
La fin d’une saga judiciaire hors du commun, se réjouit le Conseil de l’Ordre national des chirurgiens-dentistes (ONCD) dans sa publication La Lettre du mois de février. En effet, Lionel et Jean-Claude Guedj ont été condamnés en appel le 20 octobre dernier à des peines de prison et à une interdiction permanente d’exercer la profession de chirurgien-dentiste. Ils étaient poursuivis pour des mutilations dentaires infligées à plus de 400 patients.
Les peines confirmées en appel
La Cour d’appel d’Aix-en-Provence a confirmé les peines prononcées en septembre 2022 par le tribunal correctionnel de Marseille, soit huit ans de prison pour Lionel Guedj et cinq ans pour Jean-Claude Guedj. Des sanctions sévères assorties de pénalités financières importantes et de la prise en charge des frais engagés par le Conseil national, précise l’ONCD dans un communiqué. En tant que partie civile dans cette affaire, le Conseil national recevra 2 500 euros de la part des auteurs des faits en réparation de son préjudice moral et 3 000 euros au titre des frais irrépétibles.
3 900 dents saines dévitalisées
Cette affaire restera dans les mémoires en raison de l’ampleur des préjudices subis par les victimes. Lionel Guedj a été reconnu coupable d’avoir dévitalisé 3 900 dents saines chez environ 300 patients de son cabinet à Marseille, puis d’avoir posé des bridges. Quant à son père, Jean-Claude Guedj, chirurgien-dentiste en fin de carrière, il était poursuivi pour avoir collaboré à l’activité de son fils.
Des confiscations confirmées en appel
Sur le plan financier, la Cour d’appel a confirmé en octobre dernier les confiscations déjà ordonnées par le tribunal correctionnel de Marseille. Il s’agit de biens immobiliers, de véhicules, d’un bateau, de comptes bancaires et d’œuvres d’art d’une valeur d’environ 2,2 millions d’euros.
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