Le Tournoi des six nations sera la première compétition masculine d’importance à mettre en place ce dispositif innovant. Il avait été expérimenté avec succès en octobre 2023 lors de la compétition internationale WXV par les joueuses de rugby.
Des protège-dents connectés et obligatoires
Ces protège-dents, reliés par Bluetooth, sont équipés de capteurs permettant d’envoyer, en temps réel, des alertes aux équipes médicales en cas de choc à la tête. Si une alerte est signalée, les joueurs devront quitter le terrain pour suivre un protocole d’évaluation de blessure à la tête (HIA).
Dans un communiqué, World Rugby, l’organisation qui gère le rugby au niveau mondial, a annoncé que « pour la première fois, les joueurs ayant subi un événement à forte accélération, mais ne présentant pas de symptômes ou n’ayant pas été repérés par les caméras de télévision, pourront être retirés du terrain et évalués ».
Conçus sur mesure pour chaque joueur, ces protège-dents anti-commotions cérébrales devront être portés pendant les matchs et les entraînements.
Un équipement pour protéger les joueurs de rugby
Selon Julie Paterson, directrice du Tournoi, cet équipement représente un outil supplémentaire pour « améliorer la protection de la santé des joueurs ».
Cette avancée fait partie d’une série de mesures recommandées par un groupe de travail indépendant de World Rugby sur les commotions cérébrales. L’organisation internationale a d’ailleurs investi deux millions d’euros pour aider les fédérations et les clubs à acquérir cette nouvelle protection (qui coûte plus de 200 euros l’unité).
Concernant les rugbymen français, les avis sont partagés quant à ce nouveau dispositif testé lors des entraînements. Certains Bleus ont encore du mal à s’y habituer, comme le deuxième ligne Romain Taofifenua qui trouve « la puce un peu grosse dans la bouche » ou l’arrière Thomas Ramos qui regrette de devoir le porter.
Le Tournoi des six nations débutera le 2 février prochain à Marseille avec le match France – Irlande.