Une nouvelle proposition de loi concernant les rendez-vous non honorés a été soumise à l’Assemblée nationale le 13 février dernier. Le débat porte actuellement sur les modalités de mise en place d’une « taxe lapin ». Dans ce contexte, l’Union régionale des professionnels de santé (URPS) chirurgiens-dentistes de Nouvelle-Aquitaine a lancé une enquête sur cette problématique. Réalisée en collaboration avec l’Observatoire régional de santé, cette étude vise à recueillir des données sur les rendez-vous non honorés dans les cabinets dentaires libéraux afin de « mieux objectiver la situation en Nouvelle-Aquitaine ».
Limiter les rendez-vous non honorés
L’objectif de cette enquête est de quantifier les rendez-vous non honorés et leur fréquence chez les praticiens de la région, ainsi que de déterminer les caractéristiques de ces rendez-vous en fonction de la nature des soins, de la méthode de prise de rendez-vous et du moment de la consultation. Le questionnaire médical dentaire cherche également à évaluer les conséquences de ces rendez-vous non honorés sur l’activité des praticiens et leur organisation. L’enquête vise aussi à identifier les stratégies adoptées par les chirurgiens-dentistes pour s’adapter et réduire le nombre de rendez-vous non honorés. En effet, les professionnels de l’art dentaire sont les plus affectés par ce phénomène, qui nuit à l’organisation et à l’activité de leur cabinet, devant les médecins spécialistes et les généralistes.