Le 3 juin 2024, l’Agence du numérique en santé a communiqué que plusieurs professions inscrites au répertoire ADELI allaient être transférées vers le RPPS. Cette annonce a suscité l’inquiétude des Libéraux de santé (LDS), une organisation interprofessionnelle regroupant dix syndicats, y compris Les Chirurgiens-Dentistes de France.
Un élargissement du RPPS controversé
Les LDS ont exprimé, dans un communiqué, leurs préoccupations concernant l’inscription au RPPS des professions d’audioprothésiste, épithésiste, oculariste, opticien-lunetier, orthopédiste-orthésiste, orthoprothésiste, podologue-orthésiste et psychologue. Selon l’organisation, certaines de ces professions « ne sont pas exercées par des professionnels de santé reconnus dans le Code de la santé publique ».
Les LDS considèrent cela comme « une ligne rouge », d’autant plus que l’Agence du numérique en santé (ANS) envisage d’ajouter prochainement d’autres professions, telles que les chiropracteurs et les ostéopathes.
Un appel des LDS à la clarté et à la distinction
L’organisation intersyndicale souligne l’importance d’avoir « un annuaire de santé lisible, qui distingue clairement les professions de santé reconnues des professions du secteur social ou du bien-être ».
Dans cette perspective, les LDS demandent un changement de nom du répertoire, passant du RPPS au RPPSS (Répertoire professionnel partagé de la santé et du social), avec un accès aux données de santé des patients « différencié par profession ».
Depuis sa création, le RPPS a été étendu à de nombreuses professions, y compris les assistantes dentaires qui l’avaient rejoint en juin 2023. Pour en savoir plus sur les démarches liées à la profession de dentiste, consultez le site Odontodoc et notamment leur questionnaire médical dentaire.